
Les compétitions de Pétanque, désormais l’un des sports rois au Cambodge, se déroulent sur les 16 terrains couverts (mais ni chauffés, ni fermés !!) du boulodrome national qui a accueilli brillamment les championnats du monde des Féminines et des Jeunes en 2019, dans une ville qui n’a pourtant pratiquement pas de liaisons aériennes directes avec les « principales » villes d’Europe. Bien que la température ait flirté avec les 40 degrés ces derniers jours nous n’avons entendu aucune pleurnicherie des participants aux 11 compétitions prévues au calendrier, ce qui est exceptionnel pour notre sport, d’autant qu’une joueuse ou un joueur n’est autorisé à participer qu’à une seule épreuve. Des équipes comportent ainsi jusqu’à 24 athlètes.

La Pétanque profite évidemment de tout cet environnement avec plus de 120 bénévoles à notre disposition, et des bus ou minibus pour toutes les délégations, ainsi qu’un van et deux voitures pour le staff technique, le plus souvent précédés, durant les trajets entre les hôtels et le site, par un motard de la gendarmerie cambodgienne, ce qui n’est pas superflu tant le trafic est dense en journée.

Outre le nouveau président de la Fédération, lui-même député et fervent défenseur et promoteur de la Pétanque, comme l’était son père, grand homme politique du Cambodge, nous avons, à chaque remise de médailles, au moins un ministre ou un secrétaire d’Etat. Avec le projet avancé de développer la Pétanque dans les écoles notre sport a encore de beaux jours dans ce pays et, compte tenu du niveau des compétiteurs aux SEA Games, les autres fédérations ont de quoi s’inquiéter.

rédaction Claude Azéma Président de la FIPJP